On utilise l'expression "plasticité cérébrale" pour désigner la capacité du cerveau à créer des fers ou à réorganiser les réseaux de neurones et surtout les connexions entre ces dernières. Autrement dit, c’est la capacité du cerveau à transformer sa façon de réagir face à certaines informations. Cependant, comment le cerveau sain ou malade s’adapte ?
Comment fonctionne la plasticité
Prenons l'exemple du stimulus causé par un klaxon. L'humain réagit brusquement à ce stimulus parce qu'il est nouveau et irrégulier dans l'environnement. Par contre, si le même klaxon retentit régulièrement pendant à peu près une heure, le cerveau ne réagit plus de la même manière. C'est-à -dire qu'il s'habitue ou s'adapte à ce stimulus.
Le cerveau détecte toujours l’information, mais il n’y fait plus autant attention parce qu'il l'a déjà analysé auparavant. La réactivité va donc diminuer, en raison de l'adaptation du cerveau à cette situation.
À l’inverse, si ce klaxon revient plus tard pendant une téléconférence, il redevient gênant. Il provoque à nouveau une réaction brusque chez l'humain. On retient de cette illustration que le cerveau est capable de réagir différemment à un même stimulus en fonction des circonstances et des facteurs environnants. C'est ainsi que fonctionne la plasticité cérébrale.
L’adaptation du cerveau sain ou malade
Plusieurs études ont été effectuées pour déterminer les effets des enzymes métalloprotéinase matricielle MMP2 et MMP9. En effet, ils jouent le rôle de variable d'ajustement en se basant sur la santé cérébrale et la matrice extracellulaire. C'est cette dernière qui facilite la plasticité cérébrale et la formation de nouvelles connexions neuronales dans le cerveau.
Il a été constaté que l'inhibition de ces deux enzymes sur un cerveau sain bloque systématiquement la plasticité cérébrale. Tandis que sur un cerveau malade, les effets sont contraires. Il en ressort donc que l'absence de ces enzymes chez un cerveau sain bloque la plasticité cérébrale. À l'inverse, l'inhibition de ces même enzymes favorise l'adaptation du cerveau chez un cerveau malade.